jeudi 20 décembre 2007

Sur une toile de Paul Seignac

Les textes presentés sous "En vos mots" ont été publiés, une première fois, dans le jardin de Lali.


Une semaine se termine pour la toile de Nicolai Fechin et ceux qu’elle a inspirés. Une autre commence avec la toile de Paul Seignac.


Que pourra-t-elle bien vous raconter que nous aurons plaisir à lire ? Quelles histoires va-t-elle susciter ? Quel personnage va attirer votre attention, tous ou un seul ? Je laisse ça entre vos mains. La leçon de lecture est à vous, à votre imagination.

En vos mots, c’est la catégorie qui VOUS appartient.





Depuis une bonne quinzaine de jours que Mélanie essaie désespérément de discipliner ses frères.

Elle avait d’abord voulu qu’ils apprennent une pièce de théâtre mais la plus jeune, Caroline, ne s’intéressait guère au théâtre et puis elle avait toujours sommeil et s’endormait dans les bras d’Isabelle, sa sœur préférée. Martine, curieuse, voulait toujours voir ce qui se passait dans ce grand livre où elle arrivait à peine à comprendre ce qui était écrit. Marc, qui ne voulait jamais se mélanger avec les filles, s’était mis en tête de faire une fronde, pour offrir à leur mère.

Depuis des heures que Mélanie avait compris qu’une petite pièce de théâtre était manifestement au-dessus des capacités de ses frère et soeurs. Même si elle détestait parfois ce rôle de grande sœur, elle ne désespérait pas... Elle était animée par la ferme volonté de les réunir tous en ce dimanche, autour de leur mère, pour lui chanter ces quelques vers qu’elle avait écrits avec tant d’enthousiasme :

Toi ma mère qu’on aime tant
On n’arrivera jamais un jour
Aves nos mots d’enfant
À t’offrir tes mots d’amour

Mais peut-être qu’en grandissant
On connaîtra des mots par milliers
On t’aimera toujours autant
Et nos mots deviendront des baisers



[Armando Ribeiro, publié au pays de Lali le 13mai 2007 @ 3:22]

2 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est dimanche, jour de repos pour toute la famille.
La ferme est grande, Il faut s'occuper des champs et du bétail. Les enfants vont à l'école sauf la petite dernière Alice.

Jocelyne, Gabrielle, Charlotte et Yvan aident leus parents en rentrant de l'école après avoir fait leurs devoirs. La vie est assez rude alors lorsque le dimanche arrive enfin, c'est la joie.

La pièce en terre battue leur appartient.
Jocelyne, l'aînée prit le gros livre, son préféré. Elle a demandé le silence car elle souhaitait que ses soeurs et son frère apprennent une belle histoire qu'ils raconteraient tous devant le sapin de Noël.

Mais Jocelyne est très tatillonne, toujours première de classe. Son souhait était que cette belle histoire fut racontée en choeur. Elle n'hésite pas à faire répéter et répéter encore, surtout Yvan qui a la tête un peu ailleurs. A force de patience, Jocelyne arrive à un bon résultat.

Le jour J arrive. Les parents sont assis à la cuisine où une douce odeur de gâteau les réjouit et la maman tient Alice dans ses bras.

Les enfants debout devant le beau sapin de Noël se regardent en souriant et d'un air complice. Ils attendent le signal de Jocelyne. L'histoire est tellement belle et attendrissante que les parents ont les larmes aux yeux car bien sûr, l'histoire était dédiée à leurs parents chéris.

Lorsque l'histoire fut finie, les parents ont serré leurs enfants très fort contre eux, très émus et les yeux humides.

Quel beau Noël en famille.

Pour les enfants, la surprise a été à la hauteur de leur attente car eux aussi avaient les larmes aux yeux.

Anonyme a dit…

Ton poème m'as inspiree

Ma MÈRE
Mon modèle
J'aimerais lui ressembler plus tard.
Je l'admire depuis toujours.
Ce n'est pas une célébrité, Ni une star. Mais je lui porte bien plus d'amour, C'est un vrai modèle, Parfait !
Qu'on ne doit retoucher.
C'est un ange descendu sur terre.
Pour rendre heureux.
J'aimerai lui ressembler plus tard. Ce n'est pas une star. C'est toi MAMAN.