lundi 7 janvier 2008

Les Quatre Saisons



Les Quatre Saisons
[Marcel Paternostre]



Rien ne peut s'effacer sans d'étranges douleurs...
Déjà l'été se meurt et mon âme est morose,
Aujourd'hui j'ai pleuré dans l'encre de ma prose,
En le voyant partir vers le tombeau des fleurs...

La tête entre les mains, j'appréhende l'automne,
Je me dis que la treille aura subi l'évent,
Que l'âpre peuplier, maltraité par le vent,
Fera sa frondaison sous l'orage qui tonne.

Et puis viendra l'hiver, la neige et les frimas,
Un albâtre manteau blanchira la garance,
La bise soufflera son baiser de souffrance,
Le clocher du hameau fera sonner le glas.

Quand l'aube des bourgeons percera sur la branche,
Quand le premier pommier fera naître un rameau,
La terre aura tourné vers un printemps nouveau,
Vers un nouvel été ... vers un nouveau dimanche ...








[il est interdit de publier ce texte ou une partie de celui-ci
sans l'autorisation préalable de son auteur marcel.paternostre@skynet.be]



[Toile : Pascal Chiquet]

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Olá Armando!

Nous avons détruit tant ce planéte qu'aujourd'hui les quatre saisons déjà n'existe plus..!
Même ici au Brésil,c'est difficile de savoir quand c'est étè,ou hiver..!
C'est regrettable,que l'avenir les poétes n'auront les quatres saisons pour faire leurs poémes.

Tony do Brasil

Anonyme a dit…

Magnifique poème de Marcel Paternostre.

Merci Armando

Anonyme a dit…

moi je prefere dimanche. La printemps donne envie.....
merci encore mandocas