mardi 27 novembre 2007

Si j'avais un ami




Si j’avais un ami

Moi, si j’avais un ami
Je le laisserais pleurer
Puis je le parlerais de la vie
Même s’il ne veut pas m’écouter
Je chanterais a mi-voix
Les chansons qu’il aime bien
Je l’entourerais de mes bras
Je ne serais jamais très loin

J’serais sourd à tous ces « on dit »
Il n’aurait jamais raison ou tort
Je m’accrocherais tendrement à lui
Je lui interdirais d’être mort

Si j’avais un ami
Je l’engueulerais ça c’est sûr
Je lui dirais que c’est pour la vie
Et que je me moque de ses injures


Je pleurerais avec lui
Je le traiterais de petit con
Et puis je lui dirais tu peux aussi
Me traiter de tous les noms

Je ne le laisserais jamais en chemin
Je veillerais sur ses nuits sans sommeil
Je le prendrais par la main
Je l’emmènerais voir le soleil

Je lui caresserais le visage
Je lui parlerais des femmes anciennes
Je dessinerais un nouveau paysage
Je l’emmènerais voir les sirènes

Je lui raconterais des mensonges
Juste pour le ramener à la vie
Tu sais le mal qui te ronge
Mon père l’a connu aussi

Je l’écouterais vider son cœur
Sans le juger et sans « à priori »
Je lui parlerais de ce bonheur
De pouvoir être son ami

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Tu sais bien Armando que nous aurions pu cosigner ce fort joli poème qui émane de ton grand coeur
Bonne journée

Anonyme a dit…

Merveilleux poème Armando et belle amitié sincère pour notre ami...

Anonyme a dit…

Comme cet ami est aussi le mien, je te remercie de ces magnifiques mots que tu as écrits pour lui. Ils font trembler le coeur.

Denis a dit…

Cher ami Armando,

Après t'avoir connu, la définition de l'amitié prend des contours plus nets.

Ces mots que tu as écrits sont imprimés en moi et me servent de tremplin pour reprendre mon essor. Je redeviendrai un ami digne de ce nom. Même, je pourrai peut-être t'expliquer" un peu " la souffrance qui habitait ton père.

Denis