Ma semaine en chansons, 12 janvier 2008

Sandra Luna 2004 - Tango Varón

Née à Buenos Aires, Sandra Luna a baigné dans le milieu du tango dès son enfance. Sur sa route, elle a croisé « des pointures » telles que Hector Varela, Edmundo Rivero ou bien Nelly Omar.

Elle possède un timbre de voix impressionnant et elle s'inscrit dans la mouvance des artistes qui s'inspirent du tango/chanson, né dans la capitale argentine à la fin du 19ième siècle et ensuite popularisé partout dans le monde des dancings américains aux cabarets parisiens.

Sandra Luna chante avec fougue et passion le désespoir, les tristesses et les joies du peuple argentin.

Parmi les chanteuses l'ayant influencée, elle cite Edith Piaf.

ASA 2007 - ASA

D'origine nigérienne née à Paris, Asa a été bercé par les musiques de Marvin Gaye, Fela Kute, Aretha Franklin et Bob Marley, notamment.

Son album, en anglais et en yorubas (langue tonale appartenant a la famille des langues nigéro-congolaises) est rempli de belles et entraînantes ballades. Sa voix est magnifique. J'aime cet album dans son ensemble, que je trouve assez équilibré, même si mes préférences vont pour « So beautiful » et « Fire on the mountain », chanson triste dont la mélodie rappelant un certain Bob Marley.

À découvrir sans hésiter.

Angelina 2005 – Jazz Fellings

Alors là, les enfants, je n'y vais pas par quatre chemins… Un mot, un seul : Super!…

Cette Portugaise, médecin neuroradiologiste, possédant un brin de voix plus qu'agréable, a eu la bonne idée d'enregistrer un disque où elle revisite quelques standards du Jazz, comme "Georgia on my mind", "Summertime", "They can't take that away from me", entre autres.

Je regrette seulement qu'elle ne chante aucune chanson en portugais, alors que l'album contient deux titres du grand António Carlos Jobim, en anglais.

Victoria Abril 2007 – Olala !

Même si son album "Putcheros do Brasil" a eu un certain succès, je vous avoue que je n'ai rien trouvé qui justifie l'engouement de la presse spécialisée autour de ce qui n'est qu'un album de reprises.

Elle remet cette fois-ci le couvert avec un album de reprises de chansons françaises. Accompagnée des musiciens espagnols, avec des rythmes de flamenco et un fil de voix qui se veut coquine, faut dire que la belle n'arrive toujours pas à me convaincre.

Ce disque est bien dans la lignée du premier. Moyen. Juste pour les inconditionnels de Mme Abril. Oui je comprends que vous ne m'aimerez pas, mais c'est ainsi.

James Blunt 2007 – All the lost souls

Je suis certain que vous n'avez pas pu oublier :

"You're beautiful. You're beautiful.

You're beautiful, it's true.

I saw your face in a crowded place,

And I don't know what to do,

'Cause I'll never be with you."

que toutes les radios et sous-radios ont fait jouer pendant des mois à longueur de journée, donnant naissance à une association anti « Beautiful » …

On doit reconnaître que le premier disque de James Blunt a été « écrasé » par le succès de ce titre. Ce qui aurait été suffisant pour foutre en l'air une carrière. Eh ben… Il n'en est rien.

Ce second album est une douceur qui confirme que ce garçon a du talent. Les textes sont sensibles et les mélodies magnifiques. Son style reste un zeste romantique et rétro, mais sa voix unique reste émouvante.

Bref, on l'aime ou pas, mais on doit forcément reconnaître que le talent est là et bien là. Il est bon, ce Blunt. Très bon.

Yael Naim 2007 – Yael Naim

Il me tardait de découvrir cet album de Yael Naim, tellement je lisais sur lui, un peu partout, des merveilles. Et dont le premier album, In a Man's Womb, est sorti en 2001 quási dans l'indifférence générale.

J'ai bien fait de céder à la tentation, puisqu'il s'agit d'une chanteuse à la voix pure comme je les aime. L'album est chanté en anglais et en hébreu; il faut dire que Yael est née à Paris, des parents tunisiens, mais qu'elle a vécu à Ramat Hacharon, petite ville non loin de Tel-Aviv.

A moins que vous n'ayez pas de radio ou alors que vous sortiez de prison, vous n'avez pas pu échapper à « New Soul » qui reste le titre phare de cet album.

L'album reste à découvrir. Même si je ne comprends rien à l'hébreu, je dois avouer que sa voix et la musique me transportent.