vendredi 11 janvier 2008

Willy Eisenschitz [autoportrait]


Les traits désordonnés se perdent dans la toile…

Un fil de lumière illumine la lectrice alors que le peintre voudrait bien garder pour toujours cet instant précis où son regard a cessé d'être celui du peintre pour devenir celui d'un amoureux.

Les contours de son visage caressé à moitié par la lumière chaude du jour qui se consume dehors, sans eux.

Il ne voit que ces yeux absents dans les lignes d'un livre bien trop encombrant dans son tableau.

Et les traits défilent amoureusement sur sa toile.

Désordonnés et avec l'envie de lui dessiner des je t'aime à l'infini.

Aussi coloriés que l'amour qui jaillit de son regard.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

J'adore les histoires inspirées de tableaux...
Puis-je en demander d'autres?

Anonyme a dit…

Peut-être qu'une nouvelle toile "de je t'aime à l'infini" viendra prochainement dans sa collection !