mercredi 30 janvier 2008

Instant de solitude...






À l'heure où les rues de la ville se remplissent peu à peu d'étoiles de néon, sous un fond de ciel encore flamboyant, comme un sursaut d'orgueil avant le noir, son cœur s'ouvre aux étoiles et ses mots dansent ivres de douleur sur une feuille banale de papier vierge.

Il se raconte des secrets. Parfois quelques détours maquillent une vérité qu'il voudrait oublier. Il se réinvente des mondes, où les démons n'existent pas depuis des millénaires. Il se raconte une vie. Il se raconte sa vie. Il se parle. Il se ment.

Son cœur bascule chaque fois entre le bonheur du mensonge et le fil saignant des larmes de la vérité.

Il se parle de celle qui pour lui est la plus belle des princesses. Comme une fée aux cheveux d'or qui aurait peuplé son enfance de fleurs rares et parfumées aux enivrants encens de la tendresse.

Seule une larme lui rappelle soudain qu'il se raconte des rêves. Sa princesse l'a oublié au bord de la route, un soir où sans doute, tout était devenu trop lourd pour elle.

Et puis, fatigué, il regarde les étoiles perdues dans la nuit noire. Comme presque chaque soir. Et il se dit une fois encore que, quelque part, quelqu'un pleure une souffrance de jeunesse. Quelqu'un qu'il ne connaît pas. Quelqu'un qui lui a donné la vie.

9 commentaires:

Fios de Seda a dit…

Não sei quem é o autor, mas o texto é estupidamente bonito! E com tanto da vida de cada um de nós nas entrelinhas...

Anonyme a dit…

Peut être la princesse attendras elle un signe ?
Mais il n’a pas le courage de le faire et continue éternellement à souffrir d’une douleur que personne ne peut apaiser « LA SOLITUDE » elle existe et ça fait mal
Courage, tes vrais amis sont la pour aider
Fait des bons rêves

Anonyme a dit…

Nunca deixes pedaços da tua vida espalhados, tarde ou cedo acabam por desaparecer e depois fica uma mágua imensa por sarar. Segue os instintos do coração ele é o único que raramente se engana. Abraço

Anonyme a dit…

Jean-Jacques Goldman

extrait de chanson


Six planètes en plus de notre Terre
Six continents dans cinq océans
Douze mois pour une années entière
Cinq milliards de gens et tellement d'absents
Huit et un mois pour une grossesse
Douze apôtres et dix commandements
Quatre et deux piliers d'une sagesse
Et quelque part, sûrement, quelqu'un qui m'attend

Trente-six justes, autant de chandelles
Dans 500 millions de galaxies
Trois Glorieuses mais sept merveilles
Quatre saisons plus belles après Vivaldi
Cinq sens et sept plaies d'Egypte
Trois dimensions, quatre vérités
Vingt et quatre livres, une Bible
Et quelque part, sûrement, quelqu'un à aimer

dubleudansmesnuages a dit…

Pour "Fios de seda" ... le texte est sorti de ma plume, comme ça ...

Isa et Brasex arretez de tergiverser ...

Denise Choix judicieux, puisque il s'agit de Quelque part, quelqu'un de l'album "Entre gris Clair et gris Foncé". Tout un programme ...

Anonyme a dit…

on t'adore
grand frére

Anonyme a dit…

Je suis très sensible à ton texte,qui me parle beaucoup....

C'est très beau et me rappelle la vie de quelqu'un...

Superbe texte,plein d'émotion.

Anonyme a dit…

Merci pour tes mots. Ils viennent du coeur. Comme toujours.

Anonyme a dit…

Une idée commme une bouteille à la mer.
Dans « La demeure entourée » Supervielle écrit :
« Mais l’étoile se dit : « Je tremble au bout d’un fil.
Si nul ne pense à moi je cesse d’exister. »
Ta princesse continuera d’exister tant que tu penseras à elle, c’est ce qui est le plus important pour toi et, qui sait… pour elle aussi, peut-être. Les choses sont si mystérieuses dans les contes… dont on ne sait pas toujours la fin.