Depuis qu'il connaissait Régina, il l'entendait régulièrement citer, comme un perroquet la phrase de Philippe Léotard : "Si je me suis trompée en disant 'je t'aime', je préfère avoir dit 'je t'aime'... on ne me fera pas envier celui qui a eu raison sans aimer".
C'était sa phrase, une phrase sonnant tellement faux dans sa bouche, d'autant plus qu'il se doutait du sens monopolisateur qu'elle donnait au "aimer", comme si elle seule pouvait aimer. Comme si seulement elle seule pouvait savoir ce qu'est aimer. Comme si elle seule pouvait être déçue d'avoir aimé.
C'était sa phrase, une phrase sonnant tellement faux dans sa bouche, d'autant plus qu'il se doutait du sens monopolisateur qu'elle donnait au "aimer", comme si elle seule pouvait aimer. Comme si seulement elle seule pouvait savoir ce qu'est aimer. Comme si elle seule pouvait être déçue d'avoir aimé.
Une phrase qu'elle sortait chaque fois qu'elle voulait trafiquer lâchement sa profonde mauvaise foi en supposément quelque chose de noble.
Il se demandait, au fond de lui-même, si celle à qui il avait offert un texte et quelques mots, n'était pas à la pauvre image des textes qu'elle écrivait. Surtout quand il s'est rappelé que Régina lui avait envoyé des vœux de bonne année, alors qu'au même moment elle s'acharnait à le dénigrer auprès d'autrui.
Puis, lui sont venus à l'esprit les mots de Denis Diderot dans Le neveu de Rameau : "C'est une lâcheté bien commune que celle d'immoler un bon homme à l'amusement des autres". Et il s'est dit qu'il devrait y avoir une limite à la lâcheté de chacun.
Les gens que ne craignent pas la vérité regardent ceux qu'ils accusent dans les yeux. Ils ne le font pas dans leur dos, comme des faiseurs de faits pendant l'Inquisition.
Il a respiré à fond, un peu dépité, puis il est retourné à ses écrits, un peu comme Philippe Léotard le chantait dans Lavartus Prodeo : «J’écris pour me taire», sur son album "A l'amour comme à la guerre", sorti en 1990.
Mais ça, Régina l'ignorait. Les perroquets ne peuvent pas tout apprendre.
Il se demandait, au fond de lui-même, si celle à qui il avait offert un texte et quelques mots, n'était pas à la pauvre image des textes qu'elle écrivait. Surtout quand il s'est rappelé que Régina lui avait envoyé des vœux de bonne année, alors qu'au même moment elle s'acharnait à le dénigrer auprès d'autrui.
Puis, lui sont venus à l'esprit les mots de Denis Diderot dans Le neveu de Rameau : "C'est une lâcheté bien commune que celle d'immoler un bon homme à l'amusement des autres". Et il s'est dit qu'il devrait y avoir une limite à la lâcheté de chacun.
Les gens que ne craignent pas la vérité regardent ceux qu'ils accusent dans les yeux. Ils ne le font pas dans leur dos, comme des faiseurs de faits pendant l'Inquisition.
Il a respiré à fond, un peu dépité, puis il est retourné à ses écrits, un peu comme Philippe Léotard le chantait dans Lavartus Prodeo : «J’écris pour me taire», sur son album "A l'amour comme à la guerre", sorti en 1990.
Mais ça, Régina l'ignorait. Les perroquets ne peuvent pas tout apprendre.
2 commentaires:
Cette répetition de.."Je t'aime,je préfère avoir dit je t'aime" m'a fait rappeler d'une musique de Vinicius de Morais..Que disait.."Pour ne dire que je ne t'aime..!"(para não dizer que não te amo) par l'autre côté je pense la répetition du perroquet c'est machinalmentet le vrai sentimente d'amitiés ne dois être dit aux 4 vents.ou ne sera vrai..!
Tony do Brasil
Peut-être qu'elle a apprise sa phrase d'un perroquet sans savoir d'où elle est tirée? Va savoir...
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