Mon petit Père Noël

Il faut vous dire qu’il y a des choses qui me dépassent.

Ici, dans ce petit coin de terre où l’Europe rejoint la mer, la mode du père Noël accroché comme un désespéré aux vérandas est bien arrivée.

À certains endroits, on le prendrait même pour un voleur qui essaie de grimper aux maisons des gens.

Jetées aux oubliettes les magnifiques histoires de père Noël qui vient le soir, etc., etc. …

Oubliées aussi les magnifique crèches faites main par toute la famille et les décorations plus personnalisées les unes que les autres, qui faisaient le bonheur du voisinage et parfois étaient motif à des conversations entre voisins.

Maintenant, cette malheureuse clownerie de père Noël est partout. Comme une ostentation heureuse du mauvais goût, ce pauvre pantin dansant au gré du vent. Parce que d’autres on trouvé ça amusant et parce qu’au nom de la différence, tout le monde fait pareil …

Tous les enfants du monde écrivent des lettres au père Noël et malgré ce plaisir nostalgique de croire à ce donateur de cadeaux, certains voient l’aspect mercantile de la chose. D’autres encore, pour pouvoir réconcilier l’image du père Noël avec une philosophie religieuse, nous rappellent les symbolismes de l’amour, de la tendresse et de la générosité.

Bien évidement que l’image familière du père Noël qui, même si elle à été introduite au XVIIe siècle aux États-Unis par les Hollandais et à la moitié du siècle XIXe siècle par l’Allemagne au Royaume-Uni, ses racines remontent à l’ancien folklore européen et ont plus tard influencé les célébrations de Noël dans le monde entier.

Moi, j’ai envie de continuer de croire au père Noël, bien grassouillet et bon enfant, qui n’appartient à aucune religion et qui vient le soir de Noël laisser des cadeaux à tous les enfants et arrive à visiter toutes les maisons en une seule nuit. Aucune envie de croire à ce clown qu’on pendouille aux fenêtres…