Je le croise presque tous les jours de l'année. Qu'il vente ou fasse froid. Que le soleil soit à son zénith ou que la pluie fustige les parapluies les plus solides.
Il fait partie du paysage. Avec son paquet avec Dieu sait quoi dedans qu'il traîne toujours derrière lui comme un trésor. Personne ne sait dire exactement qui il est, ni comment il est apparu dans le coin. On s'est juste habitué à sa présence.À sa barbe blanche et grise.
Des fois, il est assis pendant des heures et voit le temps défiler devant lui, d'autres fois il fait la quête pour avoir quelques sous. D'autres encore, il se tient pendant des heures debout et lit un morceau de journal sans date qu'il a ramassé au hasard d'une poubelle.
Je ne sais pas comment il s'appelle. D'ailleurs, porte-t-il encore un nom?… Depuis combien de temps n'entend-il personne murmurer son nom ?…
A cette époque, il passe ses journées dans les rues du centre-ville habillé en père Noël. Il caresse des enfants. Il se fait tirer la barbe. Et puis, il se laisse photographier en compagnie des enfants qui, eux, l'appellent "Père Noël"...
2 commentaires:
Armando, nous avons son sosie à Genève. Je le vois très souvent en ville. Parfois, il est assis à un arrêt de tram. Il attend, il regarde. Il a aussi une charrette remplie de sacs, de cornets plein de vieux vêtements, toujours les mêmes mais à Noël, il est vêtu tout simplement.
J’ai envie de prendre tout ces père noël par la main et leurs donne le plus beau cadeau, un toi
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