[Marcel Paternostre]
Je viens me confesser à l'autel de moi-même,
Car le mal que j'ai fait n'était fait que pour moi;
Je vous ai malmenés, au gré de ma bohème,
Sans même un seul instant me demander pourquoi ...
J'ai traversé sans vous les chemins de la vie
Les yeux ne voyant rien que fleurs, ciel et couchant,
Et le vin que j'ai bu, parfois jusqu'à la lie,
Ne m'a rien apporté qu'un rêve trébuchant...
Si j'ai blessé, parfois, des coeurs par trop sensibles
En leur donnant des coups qu'ils ne méritaient pas
Croyez bien que mon sort serait des plus horribles
S'ils ne me pardonnaient à l'instant du trépas.
C'est ainsi qu'aujourd'hui, à rebrousse-misères,
J'ai dévalé la sente aux anciens souvenirs,
Je vous ai pris la main, laissant là mes chimères,
Et nous avons marché vers d'autres avenirs...
Par ce "mea culpa", sachez que je vous aime
Et, pour avoir laissé vos coeurs à l'abandon,
Je vous offre ,en partant, les mots de ce poème
Qui, vous l'avez compris, vous demandent PARDON !
[il est interdit de publier ce texte ou une partie de celui-ci
sans l'autorisation préalable de son auteur marcel.paternostre@skynet.be]
2 commentaires:
Superbe poème
Il n'y a rien d'autre à dire : J'adore
J'ai été très émue par ce magnifique poème.
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