Pour que l’instant d’après ne soit plus le même. Pour que les rêves qui s’envolaient main dans la main tombent comme des oiseaux blessés. Pour que la confiance inébranlable dans l’autre se brise d'un coup sec. Comme une balle sortie d’un pistolet qu'on croyait innofensif ou bien rouillé.
Il y a un à moment ou un autre ce mot qu'on dit. Même pas pour avoir le dernier mot. Le mot de trop. Le mot pour rien...
pour une blessure. Pour assombrir un sourire. Pour faire naître une larme. Pour déchirer un cœur. Pour empêcher le bonheur de s'épanouir.
Et alors on se demande pourquoi on n’a pas su noyer dans le silence ce mot de trop ?
Pourquoi les silences ne sont jamais suffisants ?